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Femmes esclaves dans les Amériques (XVIème-XIXème siècles) : Infériorité imposée, résistance assumée
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Ce mémoire explore la violence contre les femmes en Haïti après le tremblement de terre de 2010. L'auteure présente la relation cyclique entre la violence contre les femmes et le climat d'insécurité général qui est endémique en Haïti. Elle examine combien il est difficile pour les femmes d'échapper au traumatisme et à la violence et aussi comment l'identité masculine s'avère malmenée face à l'impossible tâche de soutenir un ménage dans une telle économie.
L’auteure cherche à comprendre les rapports imbriqués de sexe, de classe et de race dans le phénomène de migration du travail domestique des femmes en Haïti et en France. À l’aide de récits recueillis auprès de ces femmes, elle observe qu’elles n’ont pas toutes la même vision de la division sexuelle du travail. Celle-ci dépend de leur exposition différente aux rapports sociaux, au travail et au couple. Elle aborde particulièrement la différence de perception du genre entre les travailleuses domestiques migrantes et leurs patronnes françaises. L’auteure explique que ce phénomène est aussi présent au niveau de la communauté scientifique avec l’absence ou la présence de la dimension du genre dans les recherches.
Ce rapport, qui porte sur la situation des femmes en Haïti, en complète deux autres présentés en décembre 2014 par l’État haïtien au Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Il examine le principe de l’égalité et la loi sur l’égalité des sexes, la réforme législative, le mécanisme national de promotion de la femme, les stéréotypes et pratiques culturelles, la violence faite aux femmes ainsi que la santé.
En créole, l’expression kanpe signifie « se tenir debout ». C’est ce que fait continuellement le mouvement féministe haïtien. On montre ici la volonté des féministes participer à la reconstruction du pays après le séisme de janvier 2010, et ce, en relation avec l’aide internationale. Les féministes haïtiennes doivent affronter l’imposition des idées de ces organisations au détriment de leurs propres projets. Au niveau national, elles tentent de faire reconnaître les actions persistantes des femmes dans l’histoire haïtienne comme leur lutte pour la construction démocratique du pays.
À partir du cadre théorique féministe intersectionnel, ce mémoire aborde la perception qu’ont les femmes haïtiennes ayant immigré au Québec de leurs relations sexuelles et des rapports de couple qu’elles entretiennent avec des hommes. Au moyen d’entretiens, l’auteure explore la discrimination dont elles font l’expérience à travers la sexualité. Afin de mieux comprendre l’impact du processus migratoire sur ces femmes, elle aborde ce thème sous l’angle des rapports oppressifs plutôt que de celui de la prostitution, de la violence ou de la reproduction.