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Femmes esclaves dans les Amériques (XVIème-XIXème siècles) : Infériorité imposée, résistance assumée
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En créole, l’expression kanpe signifie « se tenir debout ». C’est ce que fait continuellement le mouvement féministe haïtien. On montre ici la volonté des féministes participer à la reconstruction du pays après le séisme de janvier 2010, et ce, en relation avec l’aide internationale. Les féministes haïtiennes doivent affronter l’imposition des idées de ces organisations au détriment de leurs propres projets. Au niveau national, elles tentent de faire reconnaître les actions persistantes des femmes dans l’histoire haïtienne comme leur lutte pour la construction démocratique du pays.
L’occupation américaine en Haïti a permis aux femmes de protester contre l’organisation patriarcale de leur société, notamment avec la création de la Ligue féminine d’action sociale. On explique ici comment la littérature haïtienne change à partir du moment où les femmes y prennent la parole. C’est surtout l’image des femmes dans les œuvres qui diffère chez les auteurs masculins et féminins. L’occupation américaine peut être comparée à celle de l’ONU de 2004 à 2017, où il est possible de voir à travers la littérature la vision des femmes à ce moment précis, une vision qui change et se renouvelle avec le temps.
Cette étude se penche sur la trajectoire des femmes rurales à la suite de l'appropriation de terres subséquente au séisme. Elle explore leur accès passé et présent à la terre, et en particulier la nature des relations entre les sexes en milieu rural. Elle analyse la stratification des commerçantes rurales, leur expérience et l'effet de la perte d'accès à la terre sur leur rôle d’entrepreneures.
Le premier roman de Tharlie Noël, Madame Sansarick, aborde les enjeux de la lutte contre le patriarcat et de la conciliation travail-famille.
Cet article porte sur une étude, réalisée en Haïti après le tremblement de terre de 2010, qui analyse la situation des femmes et des filles subissant des menaces physiques, émotionnelles, économiques et sociales. Elle examine les raisons pour lesquelles la réponse humanitaire en Haïti n'a pas efficacement protégé ces femmes et ces filles et a, au contraire, augmenté les inégalités structurelles, les rendant encore plus vulnérables aux violations des droits humains. Ce manque de protection face à la violence sexuelle s'explique en grande partie par l'exclusion des femmes déplacées d'une participation significative aux interventions humanitaires.